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pas ouf
Par Anonyme, le 09.10.2018
les atomes sont réelment nul à chier :
Par Anonyme, le 02.02.2015
super site bien construit, réellement novateur (coeïte)(resi on)
la couleur du thème absolument belle (notrol
Par Anonyme, le 02.02.2015
je ne voit vraiment pas ce que ces schéma d'atome (plutôt mal fait en particulier pour celui de l'hélium qui l
Par Lefranc, le 12.10.2013
bonjour,
je viens de parcourir votre blog. le travail est indéniable, et l'ensemble est bien documenté, mai
Par Anonyme, le 12.02.2012
· Travaux Pratiques Encadrés : Accidents de plongée
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· VII) Conduite à tenir pendant la plongée avec une narcose
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· III) Causes :
· II) Physique :
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Date de création : 10.01.2012
Dernière mise à jour :
31.01.2012
25 articles
Bonjour, bienvenue sur notre blog à l'occasion du TPE ! Les accidents de plongée n'auront plus de secrets pour vous ! Vous allez découvrir, les risques, les causes, les conséquences ainsi que la prévention. Mais la plongée reste un loisir à explorer, une expérience a connaître ! Bonne visite !
A) Définitions et découvertes:
La narcose à l’azote est due à un excès d’azote (anciennement appelé nitrogène) dans le sang qui survient lors d’une descente en scaphandre. Cet effet a été découvert par Hill et Mac Leod en 1930. Elle est aussi appelée « ivresse des profondeurs ».
B) Autres gaz à effets identiques ou non dans le cadre de la plongée :
Certain autres gaz ont un effet narcotique comme le xénon, l’argon et le krypton ; mais ils sont en très petite quantité dans l'air. En effet ils font partie des "gaz rares" et constituent environ 1% de l'air. L'hélium est un gaz fréquemment utilisé en plongée, contrairement aux gaz précédemment cités, il n'a pas d'effets narcotique.

Atome d'hélium
C) Syndrome nerveux des hautes pressions :
Le Syndrome nerveux des hautes pressions est une pathologie neurologique dangereuse de la plongée sous-marine qui survient lorsque le plongeur reste en immersion profonde (+ de 130m) trop longtemps et en respirant de l’héliox (hélium+oxygène).
S’en suivent différents symptômes comme les nausées, les tremblements, les vomissements et la confusion. L’absorption de trimix (60% oxygène ; 20% oxygène : 20% hélium) et d’hydréliox (O+H+He) permet de résoudre ce problème en majeure partie.
Cet effet a été découvert par Petter Bennett, alors médecin à la Royal Navy.
Schéma d'un atome d'oxygène
-Boules bleues : électrons
-Boules vertes : neutrons
-Boules grises : protons

Atome d"hydrogène

Atome d'azote
A) Loi de Dalton:
La loi de Dalton s’applique au cours d’une plongée lorsque le plongeur respire de l’air ambiant (ou de surface) qui est un mélange de plusieurs gaz. Or chacun de ces gaz est toxique à une certaine profondeur et peut entrainer des accidents biochimiques.
A) Facteurs favorisants :
La pression :
La pression est le facteur le plus important: sans lui la narcose ne peut apparaître car elle est due à la pression lorsque le plongeur descend.
Le froid :
Le froid, dans l’eau peut se manifester dès lors que la température de cette eau est inférieure à 34° (soit 3°de moins que le corps humain).
La fatigue :
Une activité pratiquée avant la plongée (même 48h avant) et un manque de repos durant ce laps de temps entrainent une fatigue qui peut devenir très risquée cumulée aux autres facteurs favorisants.
L'obscurité, l'eau trouble et la pleine eau :
L’obscurité, les eaux troubles et la pleine eau ne sont pas directement la cause d’une narcose mais entrainent une perte de repères plus ou moins importante selon le plongeur. C’est cette perte de repère qui peut donner naissance à un début de narcose.
La vitesse, le stress :
La vitesse et le stress peuvent favoriser la narcose: le plongeur a tendance à s’essouffler, donc à moins bien respirer et à moins oxygéner le sang. Ceci a pour conséquenced'augmenter le pourcentage d’azote présent dans le sang.
La consommation de toxiques (alcool, tabac, substances illégales) :
La consommation de toxiques influe sur de nombreuses parties du corps dont la majeure partie est vitale comme les poumons, cœur, foie … et le sang (transporteur de l’oxygène).
Même si le mécanisme est encore mal connu, il est pour autant présent en quasi permanence lors des plongées. On sait qu’il est dû une perturbation des échanges d’informations au niveau du système nerveux: effet neuroleptique sur les synapses, du à l’augmentation de la pression partielle d’azote dans le sang et les masses graisseuses du corps (affinité avec les graisse) qui fait devenir toxique l’azote pour le système nerveux central. Ce phénomène n’est, par contre pas ressenti avant 30 mètres en général par les plongeurs mêmes débutants. Entre 30 et 45 mètres seuls les plongeurs expérimentés (accoutumance à la narcose) peuvent ne pas la ressentir. Au delà de cette profondeur, il est impossible pour un plongeur en scaphandre de ne pas êtres narcosé.
Deux catégories d’effets sont à différencier dans la narcose à l’azote :
Les effets physiques :
La narcose à l’azote ayant une « parenté » avec l’ivresse, les effets physiques possèdent de nombreuses similarités. Le retard de réaction est souvent important avec la narcose et de plus, facilement repérable par les autres membres de la palanquée. Le retard s’accompagne souvent de signes répétitifs ou sans utilité comme la lecture répétée des instruments de plongée sans réussir à faire d’interprétation correcte.
Les effets psychiques :
Les effets psychiques sont plus nombreux et aussi très dangereux car ils entrainent certains troubles du comportement qui peuvent avoir de graves conséquences. L’euphorie ou son contraire l’angoisse sont en général les premiers effets ressentis car ils commencent faiblement mais deviennent importants par la suite si la descente vers les profondeurs continue. L’angoisse quant à elle peut s’accentuer et finir par provoquer un retournement sur soi avec des sensations de dialogue intérieur voir carrément de solitude profonde. La disparition de la notion de durée est une des plus dangereuses car le plongeur ne se rend plus compte de la durée de la plongée et peut finir par manquer d’air.
La narcose à l’azote va être tellement liée à l’essoufflement que l'empêcher réduira déjà l’arrivée de la narcose. Avant la plongée, le guide de palanquée pourra veiller à ne pas mélanger plusieurs plongeurs d’un niveau trop juste pour la profondeur de la plongée, que ce soit dans ses aptitudes que dans ses capacités physiques. Il doit aussi rassurer ou même interdire si besoin à un plongeur la plongée. Le matériel doit aussi être vérifié pour qu’en cas de narcose la palanquée puisse gérer le problème sans trop de stress.
La première chose à faire lors de la détection d’une narquose chez un plongeur est d’aller le voir et de vérifier s'il va bien et d’empêcher sa descente vers le fond. Il faut ensuite l’assister et si besoin le remonter jusqu’à faire disparaitre les effets de la narcose en veillant bien à se faire suivre du reste de la palanquée pour ne pas les perdre pendant l’assistance. La priorité étant toujours de bien surveiller l’état de la narcose. Quand au plongeur, il doit bien faire à attention à arrêter tout effort et a bien expirer afin de s’oxygéner à fond.
Aucun soin particulier n’a normalement besoin d’être administré après une narcose. Mais cela peut être le cas pour un accident survenu à cause justement de la narco comme une remontée trop rapide entrainant un ADD.